Transports en commun

En règle générale, les différents modes de transports en commun comme le tramway ou le métro ont toujours été écologiques en fonctionnant avec l’énergie électrique ou à l’hydrogène.. L’on peut passer sur le fait que les freins des trains produisent beaucoup de particules fines. Les bus ont fonctionné durant des décennies avec des moteurs thermiques fonctionnant au carburant Diesel. Aujourd’hui on voit de plus en plus de bus électriques avec des stations de recharge aux arrêts.

Les transports en commun électriques et à hydrogène sont de plus en plus adoptés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air en milieu urbain. Voici un aperçu des deux technologies :

1. Transports en commun électriques

Les véhicules électriques fonctionnent grâce à des batteries rechargeables. Ils sont déjà largement utilisés sous différentes formes :

  • Bus électriques : de nombreuses villes adoptent des flottes de bus électriques, notamment en Europe et en Chine.
  • Trams et métros : ces moyens de transport sont souvent électrifiés via des caténaires ou des rails.
  • Trolleybus : similaires aux bus électriques, mais reliés en permanence à des lignes électriques aériennes.

Avantages :

  • Absence d’émissions directes
  • Moins de bruit que les bus diesel
  • Réduction des coûts d’exploitation à long terme

Inconvénients :

  • Autonomie limitée par la capacité des batteries
  • Temps de recharge parfois long
  • Impact environnemental des batteries (extraction des matières premières, recyclage)

2. Transports en commun à hydrogène

Les véhicules à hydrogène utilisent une pile à combustible qui transforme l’hydrogène en électricité pour alimenter un moteur électrique.

  • Bus à hydrogène : plusieurs villes expérimentent des flottes de bus fonctionnant à l’hydrogène, comme à Pau, Paris ou Londres.
  • Trains à hydrogène : en Allemagne et en France, des trains régionaux à hydrogène (ex. Alstom Coradia iLint) remplacent progressivement les trains diesel sur les lignes non électrifiées.

Avantages :

  • Autonomie plus grande que les bus électriques (jusqu’à 400-600 km par plein)
  • Recharge rapide (quelques minutes contre plusieurs heures pour les batteries)
  • Pas d’émissions de CO₂, seulement de la vapeur d’eau

Inconvénients :

  • Production d’hydrogène encore majoritairement issue de sources fossiles (vapeur de méthane)
  • Infrastructure de ravitaillement limitée et coûteuse
  • Rendement énergétique global inférieur à celui des batteries électriques

Quel avenir pour ces transports ?

Les deux technologies sont complémentaires :

  • Les bus électriques sont privilégiés pour les trajets courts et les centres-villes.
  • Les bus et trains à hydrogène conviennent mieux aux longues distances et aux réseaux non électrifiés.

Le développement des énergies renouvelables (solaire, éolien) et du stockage de l’hydrogène vert jouera un rôle clé dans l’avenir de ces solutions.